Joseph Blatter prodigue ses conseils football chinois

Publié le par Laurent

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S’il est un sport où la Chine n’arrive pas à apposer sa main mise, c’est bien le football. Une situation insupportable au vu de la popularité de ce sport dans l’Empire du milieu. Le président de la FIFA, Joseph Blatter, pense avoir une réponse au problème et l’a fait savoir.

Selon le Suisse, qui s’est exprimé en conférence de presse, la Chine doit se concentrer sur le long terme et miser tous ses efforts sur les sélections de jeunes, la détection et la formation de jeunes talents.

"Dans le football, il n'y a pas de miracle, il faut travailler dur avec les moins de 17 ans, les moins de 20 ans, et les équipes olympiques de moins de 23 ans. Quand les équipes réussissent au niveau des jeunes, on obtient ensuite de bons résultats internationaux, c'est logique", a ainsi indiqué Blatter. Pour appuyer ses dires, le numéro 1 de la FIFA s’appuie sur les résultats de pays comme l’Argentine, le Brésil ou le Nigéria, réputés pour la qualité de leurs équipes de jeunes.

Blatter a également pointé du doigt le manque de stabilité dans la gestion des sélections chinoises : "La Chine devrait commencer avec les jeunes joueurs au lieu d'engager artificiellement son sélectionneur national et de le changer tous les ans. Il faut de la continuité, un programme, il faut un plan à court et à long termes."

L’association chinoise de football a en effet remplacé juste avant les JO ses entraîneurs en A et Olympique, à savoir les Serbes Petrovic et Djukovic. Chez les femmes, la Française Elizabeth Loisel avait été remplacée elle aussi peu avant les JO après une succession d’histoires rocambolesques…

Bref, il n’est pas évident dans ces conditions d’obtenir des résultats probants : les hommes ont été humiliés dès la phase de poules des JO avec des défaites contre le Brésil (0-3) et la Belgique (0-2), sans avoir su vaincre la modeste Nouvelle-Zélande (1-1). Les filles ont fait un peu mieux, chutant en quarts de finale contre le Japon 2 à 0.

Les critiques pleuvent sur la qualité du football produit par les sélections chinoises, en particulier les hommes, objets de nombreux quolibets et blagues de la part des internautes. Il faut dire que l’équipe nationale vogue de déconvenue en déconvenue après l’élimination précoce en éliminatoires pour la Coupe du monde 2010.

Du côté des clubs, la situation n’est pas plus reluisante puisque les «grands» du pays, que ce soit Shandong Luneng, Changchun ou Shanghai Shenhua, n’arrivent que rarement à s’illustrer dans les compétitions continentales…

En clair, dans un pays où la ferveur pour le ruqiu (football en chinois) est chaque jour plus grande, la Chine a besoin de trouver la recette miracle pour améliorer le niveau de ses équipes. Car pour le moment, les nombreux supporters préfèrent se prendre de passion pour les grandes équipes et stars étrangères…


Nicolas Jucha,
www.icilachine.com
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